Une protection à perpétuité?

Compte tenu de l’importance des terres de conservation privées pour aider le Canada à atteindre plus rapidement ses objectifs de biodiversité, les gouvernements à l’échelle du pays continuent d’appuyer le travail du secteur de la conservation des terres privées. L’adoption d’un cadre mondial de protection de la biodiversité prévue lors de la Convention sur la diversité biologique en décembre 2022 et les objectifs encore plus ambitieux qui en découleront probablement, ainsi que les préoccupations constantes exprimées par les organismes de conservation des terres privées, rendent le moment opportun pour examiner en profondeur les défis en matière d’intendance et de protection juridique auxquels ces organismes font face, puis cerner les occasions de relever ces défis du mieux que possible.

 

Dans le cadre d’un contrat avec Environnement et Changement climatique Canada, le Centre pour la conservation des terres (CCT) a mené une analyse situationnelle sur l’intendance et la protection juridique des terres privées et des accords de conservation, le but étant de garantir la pérennité des avantages de ces propriétés sur le plan de la conservation. Cette analyse englobe des renseignements fournis par des organismes de conservation des terres privées et des experts externes, et elle s’appuie sur des consultations antérieures menées par le CCT. Parmi les participants, on comptait autant des organismes communautaires ayant peu ou pas de personnel que des organismes régionaux et nationaux.

 

Le présent rapport reflète un dialogue animé qui est toujours en cours avec les intervenants du secteur de la conservation des terres privées. Vous trouverez de plus amples détails sur les résultats des consultations et la collecte de renseignements dans les sections du rapport intitulées « Intendance » et « Protection juridique ». Cette première section fournit des renseignements sur le Fonds du Canada pour l’investissement en culture à titre d’exemple pour susciter la discussion et faire émerger de nouvelles idées, tandis que la deuxième fait un exposé de Terrafirma, un programme d’assurance mis au point spécialement pour les organismes de conservation aux États-Unis. Vous trouverez ci-dessous les principaux constats et le résumé des recommandations.