Étude de cas sur l’assurance réciproque : Terrafirma

Les organismes de conservation des terres privées sont actuellement livrés à eux-mêmes lorsqu’il s’agit de protéger leurs propriétés à perpétuité. Les garanties standards offertes par l’assurance titres et l’assurance responsabilité civile générale ne protègent pas contre l’éventail de problèmes juridiques auxquels un organisme peut être exposé. Cette précarité en matière de protection n’est pas proportionnelle aux bénéfices que ces terres préservées procurent en ce qui concerne la réconciliation avec les Autochtones, les espèces en péril, l’atténuation des changements climatiques et la résilience climatique, et le bien-être humain.

Compte tenu de la diversité des capacités organisationnelles au sein de la communauté de la conservation des terres privées, l’idée d’un programme d’assurance réciproque, en tant que mécanisme ou fonds de protection national, apparaît comme une option viable. La création de Terrafirma, un programme d’assurance réciproque pour les organismes de conservation des terres privées aux États-Unis, est un modèle de réussite à considérer dans le contexte canadien. Une étude a été réalisée au moyen de recherches sur Internet et d’une consultation avec les administrateurs du programme Terrafirma.