Valorisation de la conservation de la nature sur les terres privées
Reconnaître les terres de conservation : Accélérer la conservation des terres dans le sud du Canada
Le Centre pour la conservation des terres a publié une nouvelle étude sur la façon d’accélérer les progrès vers l’objectif de conservation 30×30 du Canada en reconnaissant et en soutenant mieux les efforts de conservation des propriétaires fonciers privés. Ce rapport détaillé explore les obstacles et les possibilités d’accroître la reconnaissance des autres mesures efficaces de conservation basées sur la superficie (OECM) sur les terres privées dans le sud du Canada.
Grâce à des recherches approfondies et à la consultation directe de propriétaires de boisés, d’agriculteurs et d’associations agricoles, l’étude révèle que si de nombreux propriétaires privés gèrent déjà leurs terres en vue d’une conservation à long terme de la biodiversité, d’importants obstacles empêchent ces zones d’être prises en compte dans les objectifs nationaux de conservation. L’étude identifie les principaux défis à relever, notamment la complexité des processus de déclaration, les préoccupations en matière de protection de la vie privée et le décalage entre les critères de reconnaissance et les valeurs des propriétaires terriens.
Le rapport présente une analyse détaillée des incitations sociales, financières et réglementaires susceptibles d’encourager une plus grande participation aux programmes de reconnaissance de la conservation. Qu’il s’agisse de mécanismes fiscaux novateurs ou d’approches de suivi communautaires, les résultats montrent comment des incitations ciblées, conçues en fonction des priorités des propriétaires fonciers que sont l’autonomie, la stabilité économique et la confiance, peuvent débloquer une plus grande participation au réseau de conservation du Canada.
Cette recherche fournit des recommandations exploitables aux décideurs politiques, aux organisations de conservation et aux propriétaires terriens qui cherchent à combler le fossé entre les actions de conservation sur le terrain et les systèmes de rapports nationaux, renforçant ainsi le chemin du Canada vers la réalisation de ses objectifs ambitieux en matière de biodiversité.